Les effets de l’activité physique sur les adolescentes

Publié le 27 mars 2021, dans la catégorie Campagne #OnBouge

Saviez-vous que l’activité physique est l’une des meilleures façons pour les adolescentes de maintenir une bonne santé physique et mentale? 

Depuis maintenant un an, la pandémie limite les activités possibles, tant au niveau de l’exercice que pour les contacts sociaux. Ces limitations ont un effet particulièrement important sur les adolescentes.

L’anxiété et la dépression sont des symptômes qui prédominent dans les conséquences de la pandémie sur les adolescentes. Des chercheurs de Paris ont noté que les jeunes femmes représentent un groupe particulièrement vulnérable, elles peuvent même en venir à développer un syndrome de stress post-traumatique [1]. De plus, un récent sondage réalisé par la firme Léger dresse un portrait inquiétant de l’activité physique chez les adolescents québécois en temps de pandémie [2]. En effet, plus d’un adolescent sur deux (53%) a diminué sa pratique d’activité physique. 

Malgré les restrictions sanitaires en lien avec la pandémie, plusieurs types d’activité physique sont possibles pour permettre aux adolescentes d’être actives.  

Nous suggérons aux adolescentes d’organiser des séances virtuelles d’entraînement entre amies. Le déconfinement progressif pourra éventuellement leur permettre d’organiser des entraînements structurés en personne, tout en respectant les directives de distanciation de la santé publique. Dans les deux cas, ce sera un bon moyen de mixer socialisation et activité physique, et de se lancer des défis. D’autres idées seraient de s’initier à la méditation ou de marcher dans son quartier à la fin de la journée après les cours en ligne. 

D’autres solutions concrètes sont proposées dans l’article S’activer en mode COVID-19 sur le site Web de l’AQMSE. Les Québécois et Québécoises peuvent ainsi s’en inspirer pour trouver une activité qui répond à leurs intérêts. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous retrouverons l’engouement pour l’activité physique en cette période de crise sanitaire, ce qui aura un réel effet positif sur notre santé physique et mentale.

 

Sources:

  1. Guessoum, S. B.; Lachal, J. Adolescent psychiatric disorders during the COVID-19 pandemic and lockdown, Psychiatry Research, 2020 Sep; 291: 113264.
  2. Sondage Léger réalisé pour le compte de la Coalition québécoise sur la problématique du poids, auprès d’un échantillon représentatif de 300 répondants du Québec, âgés de 14 à 17 ans (Juin 2020).